Notre aventure rambolitaine commence le
24 juin 2010. Chantal s'occupe d'une quinzaine de chats qui errent dans son
quartier.
Chantal nous confie qu'elle a déjà vécu
une histoire dramatique avec des chats errants qu'elle nourrissait. Elle se
souvient avec émotion de cette petite chatte toute blanche qui n'avait que trois pattes,
mais qui s'occupait admirablement de ses quatre magnifiques chatons,
légèrement angoras, tigrés gris et noir, blanc sur le ventre.
Et puis, un jour les "autorités" ont
décidé de "nettoyer" l'endroit, et la fourrière a embarqué sans ménagement
cette brave mère et ses bébés.
Aujourd'hui encore, Chantal est
traumatisée par cette expérience, et c'est pour éviter que l'histoire ne se
répète qu'elle a fait appel à une association qui accepterait de faire stériliser
ses petits protégés et ainsi faire de ces chats errants, DES CHATS LIBRES.
Voici le journal de bord de cette
intervention, (les articles les plus récents sont en tête du journal)
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Le 1er août 2010, l'heure du bilan. Nous avons trappé :
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3 femelles,
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7 mâles, dont un
qui a
dû être
euthanasié,
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4 chatons : 3 mâles et 1 femelle.
La femelle et deux des mâles sont proposés à
l'adoption, le troisième petit mâle
est actuellement soigné par Laëtitia et sera bientôt à adopter.
Après des kilomètres aller-retour entre Bagneux, Chevreuse et Rambouillet,
après des heures d'attente (nous remercions Chantal pour son accueil
chaleureux), nos efforts sont récompensés en constatant que la plupart des
chats errant dans cette résidence ont été stérilisés. Il semble que les
autres aient déserté les lieux.
Cette expérience est l'occasion de
vous mettre en garde contre le fait de nourrir les chats errants, qui
conduit fatalement à une surpopulation, cause de bagarres qui entraînent
des maladies, des contagions et des nuisances de voisinage (marquage des
mâles, appels nocturnes des femelles...). Le destin de ces chats est
systématiquement la mise en fourrière avec l'issue que l'on connait.
N'encouragez pas leur
prolifération, ne nourrissez pas les chats errants !
Lorsque vous apercevez un chat inconnu
dans le voisinage, si vous pouvez l'attraper, conduisez-le chez un
vétérinaire afin de le rendre à son propriétaire, au cas où il serait
identifié par tatouage ou puce électronique. S'il n'est pas identifiable,
votre vétérinaire ou une association vous aidera à lui trouver une famille
d'adoption.
S'il est sauvage, signalez sa présence
à une association qui saura le prendre en charge avant qu'il n'y ait
surpopulation.
En agissant ainsi, vous ferez
davantage pour la gent féline qu'en encourageant sa reproduction ! Pour
pouvez aussi agir en faisant stériliser vos propres chats.
Nous sommes intervenus afin d'éviter
l'euthanasie à cette petite population, mais ceci a un coût ; nous
sommes bénévoles, nous ne comptons pas le temps que nous consacrons
à la protection. Notre vétérinaire nous aide dans notre action en nous
accordant des remises et des délais de
paiement pour les soins, mais nous ne pouvons abuser de sa patience, et là
le bilan est moins encourageant !
Culture Chat est une petite
association récente, et notre budget est très limité. C'est pourquoi,
nous faisons appel à votre générosité.
Vous pouvez nous aider dans notre action, par vos
adhésions, vos
dons, et en
adoptant auprès de notre association. Nous avons aussi besoin de nourriture
(adultes et chatons), de litière. Mais naturellement, le nerf de la guerre
reste l'argent.
Vous pouvez adresser vos dons directement
à notre vétérinaire :
Dr Aliaga - 73 avenue de la République - 92120
MONTROUGE, en précisant "Rambouillet pour Culture Chat"
Merci de votre aide.
La Présidente |
Le 31 juillet
Nous relâchons le dernier chat trappé,
ce qui mettra un terme à cette aventure. |
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Le 29 juillet
Laëtitia trappe un chaton tigré, aux
poils mi-longs. Il sera mis en quarantaine, car il souffre de diarrhée et
de vomissements.
Malgré ses nombreuses blessures, il
s'avère que le chat trappé le 28 est un jeune chat et qu'il est en
bonne santé. Il est castré et tatoué. |
Le 28 juillet
Après avoir été stérilisée, la petite
chatte est restée quelques jours supplémentaires chez le vétérinaire, car
elle mangeait peu. Aujourd'hui, tout va bien, nous pouvons la relâcher.
Nous trappons un mâle, tigré gris et
blanc. Il semble en mauvais état, beaucoup de blessures, récentes et
anciennes. |
Le 24 juillet
Laëtitia trappe une chatte noire
gestante. |
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Le 6 juillet
Ce sont deux chatons qui font
l'honneur de nos trappes : Lubin un petit tigré et le bébé de
Mimine, que nous appelons Thome-Patenôtre, en hommage à Jacqueline Thome-Patenôtre
qui fut maire de Rambouillet de 1947 à 1983, mais aussi Présidente de la
SPA.
Notre vétérinaire est agréablement surprise du bon état de santé
général de cette petite communauté : quelques puces, quelques
tiques aussi, mais ils sont tous visiblement bien nourris et sont tous en
forme. Les chatons sont très vite sociables avec les humains. |
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Le 5 juillet
Nous capturons deux mâles,
malheureusement, l'un d'eux est positif FIV et nous devons prendre la dure
décision de l'euthanasier afin de préserver la bonne santé du groupe.
Ce jour-là, j'ai pris quelques photos
de Mimine avec son bébé. Je n'ai pas réussi à capturer le chaton, mais
j'avoue que je suis bien heureuse de leur accorder encore quelques
instants de tendresse... |
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Le 2 juillet
Relâche des deux mâles trappés les
30/06 et 01/07.
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Le 1er juillet
Trappage d'un mâle |
Le 30 juin
Laëtitia trappe un mâle et un chaton,
une petite femelle tricolore qu'elle prénommera Nouette. |
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Le 28 juin
Relâche des deux chats. |
Le 25 juin
Nous relâchons Mimine et le petit
mâle. Nous trappons deux autres chats, un mâle noir et blanc et une
femelle noire. Ils sont testés négatifs, stérilisés et tatoués |
Le 24 juin
Nous installons deux trappes (cages de
capture). Après
quelques minutes d'attente, deux chats sont capturés. Chantal
identifie la petite femelle qu'elle appelle Mimine. Mimine a un bébé que
nous espérons attraper très vite. Nos deux captifs sont emmenés chez le
vétérinaire. La petite femelle et son copain, un petit mâle noir, sont
testés, stérilisés et identifiés par un tatouage dans l'oreille.
Afin
d'éviter tout risque de hernie, le vétérinaire a fait l'incision de
l'ovariectomie, sur le côté ; ce procédé nous permet de relâcher les
femelles au plus vite, mais aussi, le cas échéant, aux chattes de
continuer à allaiter. |
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