

Bébert, le chat de Louis-Ferdinand Céline , de Frédéric Vitoux
"Un chat c'est
l'ensorcellement même, le tact en ondes..." notait
Louis-Ferdinand Céline. Et Bébert, énorme matou tigré au
maintien, à l'intelligence prodigieuse, aussi glouton et
râleur que fidèle, n'était pas un chat ordinaire. Abandonné
par son premier maître, l'acteur de cinéma Le Vigan,
longtemps vagabond dans Montmartre au temps de l'Occupation,
il est recueilli par Céline et sa femme et va partager leurs
errances, leurs aventures, leur misère, leur exil. Céline en
a fait l'un des héros de ses derniers romans -ces chroniques
hallucinées de l'Allemagne de la débâcle-, et l'un des chats
les plus célèbres de la littérature française. (Présentation
de l'éditeur) |
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Le Berceau du chat, de Kurt Vonnegut Jr
Que se passait-il dans le monde le jour où le fameux champignon déroulait ses
volutes dans le ciel d'Hiroshima ? Que faisaient les "pères" de la bombe et en
particulier le Dr Hoenikker, mort dans des circonstances fort mystérieuses ?
Voilà les questions qui font courir Jonas -la curiosité faite journaliste- et
qui le jettent sur les rivages de San Lorenzo, une de ces petites républiques
comme on n'en fait que dans les Caraïbes.
Il y a là "Papa" Manzano, le maître de l'île, qui inflige le supplice du croc
pour un oui pour un non, sa fille adoptive, Mona, une somptueuse négresse blonde
dont Jonas tombe instantanément amoureux, un prophète hors-la-loi dont chacun
révère en secret les préceptes subversifs. Sans oublier les enfants Hoenikker
qui pourraient bien détenir entre leurs mains innocentes la dernière invention
de leur cher papa : la glace-9 dont la vertu majeure est de transformer
en solide tout ce qui est liquide. De quoi déclencher un joli cataclysme...
(Quatrième de couverture) -
Disponible en prêt pour les
adhérents |
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Le Bestiaire des écrivains, par Christian Bretet et Alain Pozzuoli
"Animal de prédilection des
écrivains, le chat est depuis toujours admiré et apprécié pour son
mystère, sa grâce féline, ses humeurs changeantes qui le rapprochent
davantage du caractère féminin que du masculin. Dans toutes les
civilisations anciennes, le chat fut considéré comme un animal à part, et
principalement chez les Égyptiens pour lesquels il fit l'objet d'un
véritable culte. La déesse-chatte, Bastet, était censée protéger le dieu
Râ des serpents. Une légende islamique prétend que sur l'arche de Noé,
envahie par les rats, Noé caressa un lion, lequel éternua et rejeta deux
chatons par les narines, qui sauvèrent l'arche des rongeurs. Par un
curieux retournement des choses c'est ce même animal (le chat noir) qui,
au XVIIe siècle, fut considéré comme un suppôt de Satan, comme une marque
de sorcellerie, et à ce titre autant haï que redouté (Extrait) |
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Blues pour un chat noir, de Boris Vian
Boris Vian a composé ces cinq
histoires au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans une humeur
baignée de jazz et de liberté. Récits tendres et cocasses, parfois d'une
folle cruauté, ils sont tous traversés par le rêve d'une Amérique
tutélaire grâce auquel Vian, qui pourtant ne franchit jamais l'océan,
donne libre cours à sa géniale inventivité. Ces histoires illustrent
comment cet écrivain précoce se mit rapidement à jouer sur le langage, en
se forgeant un style qui sert aujourd'hui encore de référence.
"Blues pour un chat noir" raconte
les mésaventures d'une sorte d'aristochat lubrique et vantard, qui affecte
les allures d'un grand seigneur et finit misérablement. "Martin m'a
téléphoné..." est la chronique romancée d'une soirée musicale vue à
travers les yeux d'un jazzmen de second ordre. "L'écrevisse" est la fable
cruelle d'un joueur de flûtiau bourru qui attrape l'éclanchelle à force de
jouer dans les courants d'air, et en perd la tête ! Les deux derniers
textes nous transportent à New York : "Le Rappel" brosse l'examen de
conscience, étage par étage, d'un pauvre type acculé au grand saut parce
qu'il n'a pas pu vivre le grand amour. "Les chiens, le désir et la mort",
nouvelle signée Vernon Sullivan, raconte la troublante relation entre une
chanteuse et un chauffeur de taxi, complice malgré lui d'incursions dans
des dérives obsessionnelles et érotiques qui les conduisent tous deux
fatalement à la mort. (Quatrième de couverture) |
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Bon chat chinois prend la souris : Chroniques de la vie ordinaire - de Eric Meyer
Le poids économique de la Chine ne cesse
d'augmenter, son poids politique bouleverse les équilibres. On ne pourra pas
-on ne peut déjà plus- compter sans elle. Comment mieux raconter sa
diversité, son immensité, son dynamisme, ancien et nouveau mêlés, que par
des histoires ? Eric Meyer a choisi de nous la dire en cent chroniques
recueillies dans la rue, dans les champs, dans la presse locale ; elles
circulent dans les bus et les échoppes à nouilles, dans les douches des
gymnases et les vestiaires des usines. Elles montrent les Chinois de tous
âges et de tous lieux, toujours pris sur le vif, dans leurs rêves et dans
leurs colères. Elles frappent par leur contenu insolite, mais aussi par ce
qu'elles révèlent des erratiques changements de cap de cette société qui
avance vite, souvent à l'aveugle. Eric Meyer accompagne chaque récit d'une
sentence locale qui lui donne relief et piquant. Le regard qu'il porte sur
la société chinoise en marche est direct, indulgent, attentif et nuancé,
mais aussi plein d'humour et de vivacité (Présentation de l'éditeur)
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Le Bureau des chats, de Kenji Miyazawa
Un recueil de contes
inédits par l'une des grandes figures littéraires du Japon, dont l'humour et le
merveilleux ont toujours, comme chez Andersen, une résonance intime et
douloureuse. Dans un univers de fantaisie et de mystère, ces histoires ont
parfois la saveur des fables et ce sont souvent de vrais drames qui ont lieu,
dont les protagonistes sont des enfants, des animaux, des plantes ou même des
étoiles. Ce n'est pas dans l'intention de divertir les enfants qu'il les écrivit
: il portait en lui la nécessité d'écrire ces contes destinés à "un âge
universel". (Présentation de l'éditeur) |
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